Les favelas de mon coeur

Publié le par Luna

Les favelas de mon coeur

Il s'est passer quelques jours, ou son attitude a changé. Il ne nous supportait plus, nous étions invivables il fallait faire une pause.

Une pause, une fois que nous étions a des milliers de kilomètres de notre passé, de notre maison.

On a du chercher un nouvel endroit ou vivre le temps que le diable en lui se calme.

Un taudis insalubre, qu'on appelait "l'appart" deux pièces, béton au sol, eau glacée, et un mur pas plus grand que moi qui séparé le "salon" de notre "chambre"

Pas de meuble, des sacs de voyage en plastique comme qu'en les prisonniers sortent enfin de taule.

Des chaises de jardin en plastique d'un orange a crever les yeux, acheter à "métro" deux matelas gonflable qui aurait étaient confortable pour un camping entre ami, des couettes semi douce achetées a des colombiennes au bord de la route.

J'ai regardée par la fenêtre, devant un décor pourri par la vie, des bidons villes ou presque, des maisons en brique avec pour la plupart qu'une misérable chambre a l'intérieur, niveau 1. Des gamins qui marchent pied nu jouant avec des bouteilles en plastique vide, nous regardant presque étonnés qu'on fassent partit d'eux.

On mangait a la boulangerie, il n'y avait pas de gaz à "l'appart"

Un soir, on s'est assises sur nos chaises beaucoup trop colorées, mon ordinateur sur les genoux, j'avançais mes devoirs. Elle a commencée a pleurer et elle ma dit :

- Je lui en veux si tu savais. Regarde ou on est.. Il s'imagine même pas ou a terminées.. Je vivais dans une maison de campagne et aujourd'hui dans un appart tout pourri.

-moi je lui en veux pas, c'est notre chemin, on doit passer par la c'est tout.. C'est la faute de personne.

-mais je t'ai entrainée avec moi..

-je regrette rien.

Qu'elle conne ! Une belle idiote qui se ment a soit même.. Mais il fallait garder la tête haute devant elle.. Pour pas qu'elle sombre plus.

La nuit c'était horrible, le matelas de camping faussement confortables me lançait de coups de couteau dans le corps, je me gelée, l'appart était dégueulasse mais il était bien isolé de la chaleur.

Quand j'ai réussi a m'endormir, maman me réveilla apeurée.

Écoute, m'a telle dit.

Des hurlements venant d'en bas de l'appartement, des hurlements d'un homme qui souffre, des phrases incompréhensible venant des profondeurs de l'enfer.. Peut être un drogué qui se plaint de sa vie.

Ça me permettait de me dire que la mienne n'était pas encore totalement pourri.

3 jours la dedans. On fuyait se foyer la journée, regardant des déco dans les magasins qu'on achètera jamais, assises a un parc a penser au sens de la vie, a se persuader que ça va aller, que ça ira toujours..

J'ai pété un plomb, l'eau froide me fouettant tout le corps, le lit, les couettes semi protectrice du froid, la bouffe colombienne a la boulangerie, le drogué qui hurle tous ses démons la nuit, et cette pente a monté pour rejoindre les catacombe de mon cœur. Je voulais crever et en même temps m'accrocher a la vie. J'ai pleurer alors que j'avais dit a maman de pas le faire. On a appelées notre seule amie, elle a dit stop, elle a mis un terme a tout ça.. Et on est allées vivre chez elle ou elle hébergeait déjà une femme et son enfant. Et Parce que c'est la seule qui nous a sortit du fond "que Dios la bendiga".

Aujourd'hui je rigole de toute cette histoire et a chaque fois que je passe devant l'appart j'envoie un bisou avec la main .. Histoire de garder de bonnes ondes avec cet endroit pour être sûre de ne jamais y retourner.

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